Les conséquences de la crise sanitaire et des confinements à répétition aux quatre coins du globe n'ont pas tardé à se faire sentir et vont vraisemblablement s'inscrire dans la durée.
Certains secteurs sont plus fortement impactés, à l'instar de l'automobile qui a vu ses ventes s'effondrer en 2020. Les constructeurs deux-roues ont quant à eux mieux résisté aux effets de la crise mais cela pourrait ne pas durer au vu de la menace d'une pénurie sur les matières première.
L'industrie du transport qui doit déjà faire face aux contraintes de la transition énergétique et aux problèmes de pénurie sur les semi-conducteurs, les puces et autres composants électroniques... s'apprête à tomber une nouvelle fois sur un os : la pénurie de magnésium.
Ce métal qui est massivement utilisé dans les alliages qui composent les châssis et les pièces mécaniques provient dans sa quasi-totalité de Chine. Or, comme pour les composants électroniques, la Chine peine à relancer sa production alors que la demande mondiale explose. Résultat : les stocks tombent en rupture et les retards s'accumulent. Les exportations sont presque à l'arrêt depuis septembre. Les rares chanceux a avoir pu mettre la main sur un approvisionnement de magnésium ont vu son prix multiplié par 7 par rapport au début de l'année 2021.
Selon l'Association des Constructeurs Européens d'Automobiles (ACEA), la pénurie de magnésium pourrait être totale d'ici peu et serait dramatique sur le plan économique. C'est l'ensemble de la production du secteur qui pourrait être arrêtée, entraînant des fermetures d'entreprises et des suppressions de postes à court terme.
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