Les péages gratuits sur les autoroutes font leur grand retour dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites. Cette action n'est pas nouvelle puisqu'elle a déjà été menée à l'occasion du mouvement des gilets jaunes.
La contestation ne faiblit pas et les actions de blocage se multiplient partout sur le territoire pour tenter de faire plier le gouvernement sur sa réforme. Le secteur des transports est particulièrement touché, notamment avec la grève des transports en commun, le blocage des raffineries et des dépôts pétroliers ou encore avec la mise en place d'opérations escargots sur les routes.
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À l'initiative de certains syndicats, les autoroutes sont désormais visées avec des barrages filtrants et des ouvertures à certaines barrières de péages. Si les péages gratuits font le bonheur des conducteurs qui réalisent quelques économies, l'impact de telles actions s'avère très limité, si ce n'est de causer des ralentissements et des bouchons. En effet, dans ce cas de figure les sociétés d'autoroute saisissent la justice pour obtenir réparation du manque à gagner engendré. Les conducteurs ne risquent rien car les sociétés ne se retournent pas directement contre eux mais en revanche, c'est bien le contribuable qui paie la note finale. En juin dernier, l'État a été condamné à verser 584.000 euros à la Sanef et SAPN suite aux blocages organisés par les gilets jaunes en 2018 et 2019.
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