4% de décès supplémentaires sur les routes en octobre, la tendance inflationniste initiée au mois de septembre se poursuit malheureusement.
La période Covid a été marquée par une mortalité routière historiquement basse en raison de la baisse massive des déplacements. Par la suite, la Sécurité Routière à fait état de hausses successives pour atteindre un niveau désormais supérieur à celui d'avant crise.
Les chiffres étaient pourtant encourageants depuis le début de l'année. En effet, les baromètres mensuels de l'ONISR (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière) rapportaient des baisses d'accidents, de blessés et de tués sur les routes. Une tendance qui s'est inversée au mois de septembre avec une nette envolée des indicateurs et qui malheureusement, s'est maintenue le mois suivant.
Octobre 2023 a donc été frappé d'une hausse notable du nombre d'accidents corporels, +8% par rapport à octobre 2022 soit 5127 accidents. Le nombre de blessés graves se stabilise avec malgré tout 1468 victimes et le nombre de décès a quant à lui augmenté de 4 % avec 308 tués contre 297 en octobre 2022.
Si la tendance n'est clairement pas bonne en cette fin d'année, les baisses enregistrées sur les deux premiers trimestres permettent d'établir un bilan provisoire plus léger que celui de l'an dernier. À fin octobre, le nombre d'accidents corporels a chuté de 3%, celui de blessés graves de 2% et celui des tués de 6%. Néanmoins, si les hausses de septembre et octobre se poursuivent en novembre et décembre, le bilan définitif pourrait bien être similaire à celui de 2022.
La déléguée interministérielle à la Sécurité routière a souligné la dégradation de la situation et rappelle la priorité donnée à la répression des comportements irresponsables. Elle était notamment présente lors d'un contrôle de stupéfiants dans l'Essonne le 14 novembre dernier, en marge d'une nouvelle campagne de sécurité routière sur les dangers de la conduite après usage de stupéfiants.
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