Le dimanche 2 avril 2023, les Parisiens étaient appelés à voter pour statuer sur l'avenir des trottinettes en libre-service dans la capitale. Le constat est sans appel puisqu'ils ont largement voté en faveur de leur interdiction. Le service sera donc arrêté au 1er septembre prochain.
À la question "pour ou contre les trottinettes en libre-service", le contre l'emporte à 89,03% des suffrages exprimés, même si ce résultat est à mettre en perspective en regard du très haut niveau d'abstention. En effet, sur les plus d'un million d'inscrits sur les listes électorales Parisiennes, seulement 103 000 d'entre eux se sont déplacés pour faire entendre leur voix, soit 7,46%. Un vote qui n'a donc soulevé que l'intérêt des opposants aux trottinettes électriques.
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En janvier dernier, Anne Hidalgo - maire de Paris - se déclarait favorable à l'arrêt du service opéré par 3 acteurs privés, Tier, Lime et Dott. Elle annonçait également sont souhait de consulter les Parisiens sur le sujet et chose promise, chose due : "J'appliquerai leur décision" affirme l'élue Socialiste.
Mise en danger des piétons, nuisances au sein de l'espace public, circulation anarchique, accidents... les détracteurs des EPDM en libre-service ne tarissent pas d'arguments pour mettre en avant les effets néfastes de ce modèle.
Si la maire de Paris salue "une victoire de la démocratie locale", les opérateurs qui gèrent un parc de plus de 15 000 véhicules affirment que plus de 800 emplois sont directement menacés par la décision prise de mettre fin aux trottinettes électriques à Paris.
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Prêt relais
dit :De toute manière, Paris n’est pas et ne sera sans doute jamais la cité idéale de la mobilité individuelle, en raison de sa structure historique. Mieux vaut toujours y privilégier les transports en commun.