Les restrictions de ces deux dernières années ont profondément modifié les habitudes de consommation des Français. La livraison à domicile a connu un boom sans précédent, faisant au passage le bonheur des entreprises spécialisées sur ce secteur. Pourtant, certains ne voient pas ce phénomène d'un très bon œil et des villes ont choisi de bannir les deux-roues motorisés de leur hypercentre.
On les appelle les "dark stores" ou encore les "dark kitchens", ces lieux qui ne reçoivent pas de public sont spécialisés dans la vente en ligne de produits livrés à domicile. Pour être au plus proche de leurs clients, ces structures investissent les centres villes en lieu et place des commerces traditionnels. Leur implantation n'est pourtant pas sans conséquences puisqu'elle entraine une hausse du trafic des deux-roues motorisés dans les centres-villes, notamment dans les rues piétonnes au sein desquelles se joue un véritable chassé-croisé de livreurs à scooter au quotidien. Ces nouvelles activités génèrent de fait des nuisances qui ne sont pas au goût de tous les riverains.
De plus en plus de villes sont donc contraintes de prendre des dispositions pour faire respecter les règles en vigueur. En 2021, Nantes et Montpellier ont serré la vis en renforçant les verbalisations à l'encontre des livreurs afin qu'ils respectent les mêmes impératifs que les autres usagers. À noter qu'une tolérance pour les scooters électriques a toutefois été accordée.
En ce début d'année, c'est Orléans qui rejoint la liste des villes qui bannissent les deux-roues après que de nombreux riverains et commerçants se soient plaints des nuisances et des problèmes de sécurité occasionnés dans l'hypercentre. Les livreurs vont devoir faire le choix du vélo dans cette zone interdite à la circulation sous peine de se voir verbalisés.
Après l'interdiction de circulation des motos de plus de 17 ans dans le Grand Paris, il est clair que les deux-roues motorisés n'ont plus la cote en ville.
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